Natsuya Invers [Fini !]

Natsuya Invers est née sur les Terres d'Elpidia  en 1252 dans l’une des villes les plus peuplé et agité de ces terres. Son père aillant un statut important parmi les soldats Kentros, elle ne pouvait pas le voir sauf durant ces permissions qui restaient tout de même très rare. Sa mère quant à elle était aussi dans l'armée et donc également plutôt occupée. Natsuya fut donc conduite très jeune chez ces grands parents dans un village de paysan. Là-bas, elle y grandit en toute insouciance et y apprit la magie avec le chef du village, le sage Talmis. Celui-ci été un sorcier d’une puissance relative mais avec de très grandes connaissances qu’il se fit une joie d’apprendre à l’enfant.

A l’âge de huit ans, elle fut rejoint par son petit frère, Rohan, alors âgé d’un an. Tout se passait pour le mieux et Natsuya aux anges de l’arrivé de Rohan passait son temps libre à le chouchouter et dorloté. Peu de temps après l’anniversaire des deux ans de Rohan, Natsuya et le vieux Talmis partirent dans la forêt accompagné de la jument que ces parents lui avaient offerte pour son anniversaire l'année précédente. Quand ils revinrent, ils découvrirent horrifiés le village en proie aux flammes et un grand nombre de villageois pleurant leurs défunts. Natsuya se précipita chez elle et y découvrit les corps de ces grands parents devant le berceau vide de Rohan. Deux ans plus tard, la fillette partit après l’enterrement de son maître pour rentrer chez ces parents.

Avec l’absence fréquente de ceux-ci, Natsuya apprit très vite à s’assumer seule. Dans la nuit de son douzième anniversaires alors que sa mère s’était libérée pour être présente, deux individus pénétrèrent dans la demeure sans que personnes ne s’en aperçoives. Natsuya fut réveillée par desbruits provenant de la chambre de sa mère et décida de s'y rendre en percevant des murmures provenant de la chambre.


- Tu as une très jolie fille ma belle alors si tu ne veux pas qu’on s’amuse avec elle, je te conseil de rester bien sage.


Voyant Natsuya cacher derrière la porte qui ne s’enfouillait pas, elle fit signe qu’elle acceptait ne pouvant pas parler à cause de la main qui retenait sa bouche close. A ce moment-là, l’homme avec un tatouage représentant un crâne avec des cornes et deux lances croisées en arrière-plan sortit un poignard et l’avertit que si sa fille se réveillait, il se chargerait d’elle personnellement. Il commença alors à lacérer le corps de sa mère. Natsuya horrifiée poussa un cri qu’elle essaya de retenir, mais le mal était fait. Les deux bandits achevèrent sa mère et partirent à sa poursuite pour s’arrêter net en apercevant la fillette cacher derrière la jument et le poulain qu'elle venait d'avoir qui débuta sa charge. Les deux hommes s’enfouillèrent alors sans demander leur reste ayant terminé leur sale besogne.

Après cela, l’enfant terrifier attendit trois jours enfermé dans l’écurie avec les animaux le retour de son père. Le troisième jour, Natsuya reconnaissant l’uniforme des soldats ouvrit la porte à la volé et se jeta dans ces bras. Après s’être calmé, elle s’empourpra reconnaissant le meilleur ami de son père.


- Nana, t’as maman est là ? Je dois lui parler de quelque chose de très important.


Voyant le visage de l’enfant se décomposer et ces sanglots repartir de plus belle, il envisagea le pire et partit à la recherche de celle-ci. Malheureusement aillant eu raison, il découvrit le corps inerte de sa mère et décida d’emmener Natsuya et les équidés avec lui le temps de trouver une solution. Une nuit, la fillette surprit une discussion entre son sauveur et son épouse.


- Je sais que ce que cette enfant a vécu est un drame et qu’on ne peut pas la jeter dehors, mais je te rappelle que tu as également une famille à faire vivre. Cette enfant et ces chevaux sont des bouches de trop à nourrie donc trouve au plus vite une solution.

- Je le sais. Je ne le sais que trop bien. Nous avons déjà entamé nos économies, mais que veux-tu que je fasse ? Utiliser l’argent de sa famille ou vendre l’un de ces animaux ? L’envoyer dans un orphelinat ?! Je ne peux me résoudre à en arriver là…


Natsuya décida de partir avec les chevaux pour ne pas leur causer plus de tort en leurs laissant une lettre de remerciements. Ayant pour but de venger sa famille, elle se lança dans la recherche d’un maître qui lui enseignerait le combat. Durant un temps, elle ne passa ces journées qu’à cela, mais elle finit par ne plus avoir d’argent et commença à voler pour se nourrir jusqu’au moment où elle se fit prendre et que le commerçant lui proposa de travailler pour lui contre salaire. A cet instant, elle stoppa ces recherches passant tout son temps à travailler de divers petits travaux pour vivre.

A quatorze ans, Natsuya entra dans une auberge où elle était bien connue et comptait ces seules réelles connaissances depuis qu’elle vivait par elle-même. Bien sûr elle connaissait également d’autres enfants avec lesquels elle jouait, mais ceux-ci ne restaient jamais bien longtemps dans les environs à par une fillette un peu plus jeune qu’elle avec qui elle jouait quand celle-ci parvenait à sortir de chez elle en cachette. Quoi qu’il en soit, ce jour-là elle surprit une conversation entre Aralisse la patronne de l’auberge du ciel bleu et un étranger. A force de venir ici, elle avait fini par connaitre tous ceux qui y venaient et était même devenue une sorte de mascotte pour l’établissement. Elle y avait même travaillé en échange d’un repas chaud et d’un coin au près du feu. La patronne avait pour ainsi dire adopté l’enfant, mais été loin d’être bête au point de croire qu’il en était de même pour Natsuya. Elle savait qu’à la moindre occasion la fillette prendrait la poudre des escampettes, ce qui n’allait pas tarder.


- Oui ma belle. C’était un sacré morceau ce type-là. Il m’a filé entre les doigts une bonne dizaine de fois avant que je ne l’attrape. Je peux vous dire que j’ai vite compris pourquoi on le surnommait l’Anguille Vantarde. Pour le trouver rien de plus facile, il nous indiquait quasiment tout seul le chemin, mais pour ce qui est de l’attraper s’était une autre paire de manche. Le vrai défi, c’était ça.

- Génial ! On va enfin pouvoir récupérer ce que se vieux loup de mer nous a volé.


Un brouhaha incroyable monta quand tout le monde y alla de son commentaire pour le féliciter ou raconter son histoire sur le briguant. Malgré l’agitation, Natsuya remarqua de la tension sur les trais de l’étranger qui la fit s’interroger.


- Tient Nana ! Je vais te préparer ton repas, j’en ai pour deux minutes.


La patronne passa du côté des cuisines qui n’était séparer de la salle que par un mur avec une ouverture pour passer les plats, ce qui lui permettait de surveiller le cuisinier quand elle était en salle et les serveurs lorsqu’elle aidait en cuisine.


- Rajoute de la viande et un gâteau en dessert s’il te plaît.

- Ha et que nous vaux ce repas de fête ? Tu nous cache quelque chose ?

- Nan, c’est juste que j’ai enfin put m’acheter mes passes pour accompagner les caravanes itinérantes.

- Quoi déjà ? J’aurais espéré que tu restes un peu plus longtemps avec nous.

- Allons patronne, si on vous écoutait, la petiote ne décamperait jamais.

- Je t’ai rien demandé Garry ! Si tu ne veux pas que je te fasse payer toute ton ardoise fini de manger et dégage de là.

- Oui m’dame !

- Au faite, c’est qui ce vieux ?

- Ha ! lui ? C’est un chasseur de prime qui vient de nous attraper un pirate qui mouillait dans les environs et nous en faisait voir de toutes les couleurs depuis bien vingt ans.

- Je m’appelle…


Natsuya le coupa ce qui l’énerva. Bien évidemment, s’était le but de la manœuvre. Comme à son habitude elle évaluait à sa façon les inconnus en se montrant sous son côté sale gamine. Pour le moment, il réagissait bien mieux que la plus par de ceux à qui elle avait réservé le même traitement.


- Rien à faire. Aralisse! Il arrive ce repas ?

- Oui oui, me dit pas que tu es pressée en plus.

- Pas plus qu’avant. Au faite le vieux. Ça consiste à quoi ton boulot.

- Bon sang, c’est quoi cette gamine ? T’es parents t’on jamais apprit le respect.

- Pas avec les abrutis.


L’étranger fulmina et fini par entrer dans le jeu de Natsuya qui lança pour de bon la partie. Elle avait toujours adoré asticoter les nouveaux et observer leurs réactions.


- Nana soit gentille. Il nous a rendu un grand service.

- Hm… Dans ce cas, pourquoi il a paniqué quand Bertrand a dit qu’ils allaient récupérer leurs affaires ?


Natsuya le regarda en coin évaluant sa réaction qui ne se fit pas prier pour se laisser distinguer. Dans un premier temps il regarda autour de lui pour s’assurer que personne ne croyait la gamine. Ensuite, il pâlit en apercevant certain regard suspicieux avant de s’énerver pour cacher sa réaction. Bien sur dans un lapse de temps très court qui lui valut le respect de Natsuya, mais tout de même pas suffisamment rapide pour lui échapper.


- De quoi elle se mêle celle-là ? Et puis depuis quand on sort des absurdités pareille ?


Loupé ! pensa t’elle car pour ne pas éveiller les soupesons il aurait fallu inverser les phrases voir même oublier la première... et la dernière.


- C’est vrai ce qu’elle dit ?


Pour donner le coup de grâce Natsuya enfonça le clou en se faisant parole d’évangile. Il été piégé.


- Comment oses-tu émettre l’hypothèse que je puisse mentir vieille ingrat !! Si tu n’étais pas aussi vieux je te casserais bien tes dernières dents !

- Nana calme toi. On sait très bien que tu n’as aucun intérêt à nous mentir, la rassura-t-il en se retournant vers l’étranger imité par le reste de la salle.

- Toi viens par-là !


L’étranger attrapa l’enfant sous le bras et s’échappa en direction des caravanes dans l'une desquelles il monta. Tous les deux se regardèrent en chien de faïence sans décrocher un mot jusqu’à l’arrivé d’un caravanier bâtit comme une montagne et faisant plus d’une tête que le kidnappeur de Natsuya au moment où les caravanes se mirent en routes.


- Vos passes.


Natsuya présenta son passe et le Goliath se retourna vers le chasseur de prime qui adopta un air gêné.


- Voyons Nana, pourquoi tu ne montres pas mon billet à se gentil monsieur ?

- Depuis quand tu m’appelles ainsi ? Et tu peux toujours rê…


Natsuya fut stoppée dans son élan par une grosse main qui venait de se plaquer sur sa bouche.


- Vous connaissez cet homme mademoiselle ?

- Bien sur qu’elle me connait ! je suis son père, hé hé, improvisa le suspect pour éviter d'avoir à finir attacher à la caravanes par les pieds pour être traîné jusqu'à la prochaine ville pour avoir cherché à être transporté gratuitement, tu as intérêt à jouer le jeu gamine.


Voyant qu’elle était loin d’accepter de se montrer coopérative, il lui promit de faire tout ce qu’elle voudrait si elle l’aidait. Étrangement, il eut tout de suite l’impression d’avoir passé un pacte avec un démon car la sale gamine se transforma sous ces yeux en une adorable enfant pleine d’attention et d’une extrême politesse, s’excusant de sa maladresse. Le mastodonte partit, Natsuya redevint elle-même et passa au sujet qui l’intéressait, l’étrange chasseur de prime. Elle le questionna sur tous les sujets qui lui passaient par la tête pour arriver à son but ultime. Le faire devenir son maître de combat.


- Et pour terminer, je veux que tu m’apprennes à me battre. Pour être chasseur de prime faut bien au moins sa pour y arriver ?

- T’en as encore d’autre des comme ça ?

- Je suis sérieuse, c’est la dernière chose que je te demanderais.

- Ok mais t’as intérêt à te tenir à carreau.

- Aussi sage qu’une image.


Natsuya lui fit alors son plus beau sourire pour lui montrer sa «sincérité».


- J’ai du mal à le croire.

- Ha et n’envisage pas de me faire faut bon quand on sera arrivé.

- Et tu as l’intention de m'y obliger comment ?


Il fut alors prit d’un fou rire qui se stoppa net lorsqu’il lorsque les juments l'attrapèrent par la ceinture et le maintenir en l'air en suivant la caravane.


- Je te présente Emire et sa mère Ravana. On est liée comme les doights de la main.

- …je déclare forfait. Tu seras mon apprenti à partir de maintenant. Tu es contente ?

- Ravie !

- Bon... Tu peux dire à tes canassons de me reposer!!! Hurla-t-il avant de reprendre son calme quand il fut à nouveau assit sur l'un des bancs de la caravane. Faisons les présentations… Je m’appelle Erwan Margot Aravalli, le meilleur chasseur de prime que tu pourras trouver sur ce monde.

- Moi c’est Natsuya Invers, Homme à tout faire. Je peux aussi bien pêche le grand blanc que garder un nouveau-né. Enchanté de faire votre connaissance Erwan vantard.

- Comment ça vantard ? Et toi, c’est pas un peu gros ton truc ?

- J’ai fait un tas de boulots différents depuis mes dix ans. Vendeuse, voleuse, serveuse, cousinière, ébéniste, forgeron …

- Ok ok, abrège la liste.

- Un tas d’autre truc comprenant la pêche en haute mer et j’ai même une preuve.


Natsuya sortit de sous sa chemise beige un collier sur lequel était accrocher une dent de grand blanc reconnaissable entre toute.


- Mouai, va falloir quand même revoir certain truc. On peut pas être sur le même pied d’égalité vue que s’est moi qui t’apprend le métier.

- Tu sais faire un seul truc alors que je sais en faire des tas. Si y a quelqu’un au-dessus de l’autre, c’est moi.


Natsuya entama donc sa formation de chasseuse de prime en parcourant les terres à la recherche du gros lot et faisant tous ce qu’elle pouvait pour réussir les exercices qu’Erwan lui faisait faire durant les trajets. Celui qu’il préférait étant les pompes pour muscler ces bras qui étaient la son seul point faible. Lorsqu’elle avait débuté l’entrainement, elle l’avait souvent surprit en étant capable de le suivre à la course. Il avait également remarqué que pour compenser son manque de force dans les bras tous les autres muscles de son corps avaient appris à travailler de concert pour compenser cette faiblesse. Ainsi quand elle devait briser en deux un bout de bois et qu’elle n’y parvenait pas avec la seule force de ces bras, elle posait son genou entre elle et la branche en exercent une pression qui finissait par la briser. Il lui avait donc préparé un programme intensif pour renforcer ces bras tout en y associant des exercices pour maintenir le reste de ces muscles en forme. Le plus courant étant de courir et de se laisser tomber en avant pour se rattraper avec les mains en enchaînant sur des pompes. Très rapidement l’homme la considéra comme sa fille.

Dans le passé, il avait été père mais sa femme était morte en couche et sa fille avait disparu à l’âge de neuf ans sans qu’il n’ait jamais sus comment. Un jour où il rentrait de son travail de coursier, elle avait simplement disparut. Il l’avait alors cherché partout devenant barde puis chasseur de prime sans aucun succès. Il comprenait donc plus ou moins ce que ressentait Natsuya avec la disparition de sa famille.

A l’âge de seize ans, elle partit de son côté. De retour dans la capitale, elle se rendit sur les murailles pour y rencontrer l’un de ces indiques qui avait des informations sur les assassins de sa mère.


- Tu es sur qu’ils sont partit là-bas ? Il n’y a rien à part des cailloux et on ne voie rien à plus d’une longueur de bras et ça c’est dans le meilleur des cas.

- Il n’y a aucun doute sur leur destination. Ils sont partit hier matin et s’est en les entendant fanfaronner que je les ai entendu. Ha et il y a un troisième homme avec eux.

- Très bien, je pars tout de suite. Je devrais pouvoir les rattraper avant qu’ils n’entre dans le désert.


Après avoir payé son indique, l’adolescente partit comme elle l’avait dit à la poursuite de sa cible. Grâce à ces juments, elle les rattrapa au pied du plateau. Les juments s'occupèrent de l’homme qui n’avait pas été là durant le meurtre de ces parents et Natsuya mutila les deux autres afin qu’ils ne puissent plus s’échapper en leurs coupant les tendons des genoux ou des chevilles. Elle leur fit ensuite le même traitement qu'à sa mère, mais le fit jusqu’au bout. Le plus résistent des deux eu l’occasion de savoir ce que l’on pouvait ressentir lorsque quelqu’un tenait votre cœur dans sa main et l’écrasait entre ces doigts. Il faut dire que pour lui, elle avait veillé à ne pas le faire trop saigner pour qu’il puisse tenir jusque-là. Lorsque le troisième se réveilla, Natsuya était assise comme si de rien était et lui souriait affubler d’un mauvais maquillage sanglant. Il regarda autour de lui et vue ce qui restait de ces camarades.


- Pourquoi ? Pourquoi faite-vous cela ?

- Vos amis n’ont eu que ce qu’ils méritaient. Je n’ai fait que leur faire subir le sort que ma mère a eu grâce à eux.


Natsuya devait lui sembler des plus terrifiante à ce moment-là. Elle lui parlait aussi doucement que l’on parle à un enfant terrifié pour le rassurer. Quand il entendu la raison de ce massacre, il s’était calmé, conscient que tout était joué. De loin il devait ressembler à un couple se chuchotant des secrets, mais si vous vous rapprochiez, les paroles que vous entendiez ne vous auraient pas trompé.


- Je n’ai rien à voir dans tout cela.

- C’est pour cela que vous êtes encore en vie.

- Le resterais-je ?

- Non, annonça-t-elle simplement, comme un fait établit et immuable.

- Pourquoi cela ?

- Je suis chasseuse de prime et vous êtes très connue dans votre milieu monsieur Saltimbanque. Pour tout dire, je ne suis pas sûr que j’aurais réussi à vous mettre la main dessus si vous n’aviez pas été là.

- Je voie. Je ne peux donc plus rien y faire.

- Me rendriez-vous un service ?

- Comment cela ?

- J’ai besoin d’envoyer un message à votre patron. Ha et si vous aviez des informations sur lui, je suis toute ouïe.

- Désolé, mais vous savez comment cela marche dans le milieu. Aucune information inutile qui risquerait de vous mettre en danger.

- Oui, c’est dommage mais je n’en ai pas fini avec lui. Vous acceptez ?

- Je ne voie pas ce que je pourrais y gagner.

- Une mort honorable. Un combat à chance égale. A ce que je sache de vous, ce genre de chose vous tient à cœur.

- Dans ce cas j’accepte.


Lorsqu’il eut fini d’écrire la lettre, les deux protagonistes se mirent t’en place. Après deux bonnes minutes à s’évaluer, il se lança dans le combat. Natsuya ne put que reconnaitre sa supériorité physique, mais cela était chose courante pour elle et avait appris à retourner la force de son adversaire contre lui. Elle profitait également des instants où il baissait légèrement sa garde pour lui faire une estafilade le long des bras, du dos ou toutes autres parties se présentant à elle. Le combat commença à tourner en la faveur de Saltimbanque après une heure à se contrer et se blesser légèrement. Natsuya s’affaissa près du sol la rendant invisible aux yeux de son adversaire grâce au brouillard qui s'était levé. Elle le fit ensuite tomber à terre en lui assénant un coup de pied dans les chevilles en pivotant et l’acheva sans plus attendre.

Le combat avait été long et éprouvant. Elle était également passée près de la mort à plusieurs reprises ce qui l’avait obligé à toujours se concentrer d’avantage pour ne pas perdre la vie. Lorsqu’elle repensa au moment où tout fut jouer, son visage s’illumina avant d’être prit d’un fou rire. La seule chose qui avait fait qu’elle se baisse ainsi était le sol instable qui l’avait fait chuter et par réflexe, elle s’était rattraper en position de pompe. Elle pouvait remercier Erwan et ces exercices.

Lettre :

Spoiler:

Quand elle reprit ces esprits, elle vit les juments assommer un soldat qu’elle conduisit à un poste de garde avant de partir pour penser ces blessures. La seule chose à laquelle elle n’avait pas fait attention était que son état laissait vraiment à désirer. Peu de temps après s’être éloigné du poste de garde, elle s’effondra suite à une trop grande perte de sang. A son réveil, elle se trouvait dans un abri abandonné où quelqu’un avait soigné les nombreuses entailles dont son corps était couvert. Ne voulant pas se retrouver piéger car rien ne lui permettait de savoir qui lui était venu en "aide", elle récupéra ces affaires et sortit de la cabane branlante. Dehors elle retrouva les filles et reprit son chemin sans demander son reste. Après plusieurs semaines de marche, Elle parvint à un village où elle prit une chambre pour reprendre des forces et permettre à ces blessures de cicatriser correctement. Un mois plus tard, elle reprit la route pour la capitale.

Une fois arrivée, elle alla échanger les preuves que la mission était accompli contre les récompenses des trois hommes. Comme elle s’en doutait, Saltimbanque fut celui qui lui rapporta le plus d’argent, une bourse pleine d’or. Les deux autres remplissaient à peine à eux deux une bourse de cuivre. Elle fit parvenir la bourse de cuivre et quelques pièces d’or au village dans lequel elle s’était arrêtée pour payer sa note et dépensa une grosse partie de sa bourse d’or dans l’achat de matériels et de vivres. La traverser des plaines jusqu’au plateau s’était passé sens encombre, mais le retour avait été beaucoup plus chaotique surtout après le lever du brouillard dans lequel ils avaient tourné en rond. Elle acheta donc ce qui lui avait manqué pour ne plus se retrouver dans une situation pareille dans le futur. Pour économiser le reste de son argent pour une future mission, après avoir rendu visite à de vieilles connaissances, elle se fit engager dans la caravane itinérante.


Lettre :

Spoiler:

Natsuya alla rendre visite à celui qui l’avait aidé enfant après la mort de ces parents pour essayer de glaner quelque renseignements sur la mort de son père qui avec le temps lui paressait intrinsèquement lié avec celle de sa mère. Généralement lorsque des meurtres sont aussi rapprochés et que les individus se connaissent, c’est qu’il y a un lien. Lorsque que la porte s’ouvrit, elle fut accueillie comme l’enfant chérie disparut depuis des années ce qui lui paressait étrange puis qu’elle ne les connaissait pas plus que cela et qu’ils cherchaient un moyen de se débarrasser d’elle quand elle était partie. Elle eut alors droit à un interrogatoire dans les règles sur ce qu’elle était devenue et ils furent tous impressionner de tout ce qu’elle avait fait. Bien sûr, elle avait laissé de côté la partit sanglante de son histoire pour ne pas les choquer.


- Enfin bref, vous connaissez tout ce qui m’est arrivée depuis que je suis partie maintenant. Si je suis ici, s’était pour prendre de vos nouvelles mais aussi pour vous demander si vous vous souveniez de quelque chose qui pourrait m’aider pour savoir qui a tué mon père ?

- Tu es toujours travailler par cela ? Nana, tu devrais tirer un trait sur toute cette histoire. Ça n’a jamais rendu service à qui que ce soit de vivre dans le passer.

- Moi ça m’aide. Je sais parfaitement et ceux pour l’avoir essayer lorsque j’étais avec Erwan, que je ne parviendrais pas à le mettre de côté temps que cette histoire n’aura pas eu de fin.

- Haaa, très bien. Tu es assez grande pour savoir ce qui est bon pour toi je présume. Je n’arrive toujours pas à me faire à l’idée que tu vas bientôt avoir dix-sept ans. La dernière fois que l’on t’a vue, tu étais si petite.

- Pas t’en que cela et pour tout dire je ne pense pas avoir tellement changée.

- Au que si ma belle. A l’époque, tu étais collé au jupon de ta mère. Ho, tu savais très bien te débrouiller toute seule mais ça ne changeait rien au fait que tu étais comme toutes les petites filles de ton âge à rêver du prince charmant et d’une vie simple avec ceux que tu aimais.

- Oui mais on m’a retiré ces personnes et je n’ai fait que m’adapter pour pouvoir survivre.

- Oui, peut-être. N’empêche que tu as sacrément changé. Tu es devenue une vraie femme avec un caractère sacrément bien trempé.

- Merci et si on en revenait à mon père.

- Oui oui. Alors à ce moment-là, j’étais avec les autres et personnes n’avait remarqué l’absence de ton père. On était en pose, le temps de manger un morceau et tout le monde vaquait à ces occupations. Quand j’ai remarqué que ton père n’était pas là et qu’il devenait long, je suis partit à sa recherche. C’est là que je l’ai trouvé sans vie. J’ai remarqué une piste de sang qui partait de là où je me trouvais et l’ai suivi jusqu’à l’apique. Après, il n’y avait plus de traces.

- Mon père a donc été tué par quelqu'un pouvant voler ou utilisant la magie. Cela fait au minimum trois voire quatre personne impliquer dans leurs morts…

- Natsuya, tu devrais vraiment laisser tomber cette affaire.

- C’est tout ce que vous avez ?

- Haaa, non. Ton père semblait préoccupé juste avant sa mort. C’est peu-être en lien avec ça, lui dit-il en lui tendant un bout de papier.

Il s’agissait d’un nom et pas n’importe lequel, mais celui du chef actuel du clan de Kentros. Le sigle au dos était celui des assassins, mais cette demande datait d’au moins dix ans et il était toujours en poste.

- Lorsqu’on là découvert, on a augmenté la garde, mais rien ne sait produit. Ton père a peut-être réussi à stopper son meurtre… Quoi qu’il en soit, ne put-t-il finir.

- Merci pour votre aide. Je dois y aller maintenant.

- Où vas-tu dormir ? Il fait presque nuit.

- Ne vous en fait pas pour moi. J’ai largement eu le temps de me créer des relations.


Natsuya alla rejoindre l’auberge du ciel bleu pour y prendre une chambre pour la nuit afin de réfléchir à ce qu’elle venait d’apprendre. Elle fut évidemment accueilli chaleureusement par les habituer qui avait tout de même eu un peu de mal à la reconnaître, mais lorsque Aralisse s’était jetée sur elle tout le monde paya des tourner pour fêter son retour. Après avoir raconté toute son histoire, et ici elle ne laissa aucun passage de côté puis qu’ils savaient tous de quoi elle était capable, elle leur expliqua ces projets de retrouver les meurtriers de sa famille et son frère. Elle garda simplement pour elle le possible lien entre ces parents et le chef de leur clan. S’il était réel, elle avait à faire à bien plus que ce à quoi elle s’attendait. Dans quelle affaire s’était fourré son père… Le lendemain matin, elle partit discrètement en direction de la place centrale pour chercher une nouvelle mission.

Là-bas, elle y trouva une Wanted très alléchante d’un certain Baron of Liberty qui était expert dans la libération de malfrat et qui créait ces derniers temps de gros problème à l’armée. Elle décida donc de prendre cette mission et partit à la recherche d’information. D’après ces sources, le Baron aurait accepté une mission qui devait avoir lieu à la prochaine nouvelle lune.


Natsuya se prépara donc et l’attendit à l’affut près des cachots sur les toits pendant que les juments l’attendaient en contre bas préparé pour l’occasion avec des chaussons pour atténuer le bruit des sabots. A minuit pile, le Baron montra son museau et elle le surveilla attendant qu’il soit encombré par sa mission pour intervenir. Lorsqu’il ressortit avec une vieille connaissance de la jeune fille qu’elle avait aidé à attraper  sans qu’aucun soldat n’ait rien remarqué, elle se mit à sa poursuite suivit par ses juments et attendit qu’il se sente en sécurité pour se lancer dans la capture. Quand ce fut le moment, une masse sable silencieuse percuta l’évadé qui s’affala inconscient sur les pavées et elle se jeta au même moment sur sa proie. Celle-ci l’évita et s’enfouilla comme une ombre. Si celui-ci donnait autant de mal aux autorités, s’était pour la simple et bonne raison qu’il savait utilisé la magie. Elle eut beaucoup de mal à garder sa trace mais étrangement lorsqu’elle le perdait de vue, celui-ci réapparaissait comme par magie devant elle. La jeune fille commença alors à le soupçonner de s’amuser à ces dépends mais il risquait de vite le regretter car le jour où elle lui mettrait la main dessus, elle serait certainement de très mauvaise humeur. Pour une raison qui lui était inconnu, elle remarqua que sa proie se dirigeait plein sud et ne fut donc pas étonner de le voir emprunter un navire en partance pour les îles qui étaient les seules îles par lesquels on pouvait rejoindre certaines îles sauvages où la majorité des malfrats allaient se cacher pour se faire oublier. Ces îles peu fréquentés étaient idéales pour tous ceux cherchant à se réfugier loin de tout. A l’époque où elle travaillait avec Erwan, elle avait souvent du crapahuter là-bas pour les dénicher. Elle avait même fini par connaitre la majorité des îles comme sa poche et savait où toutes débouchaient et quoi y trouver.

Arriver sur l’île principale, cela faisait près de trois mois qu’elle lui courait après et commençait à vraiment en avoir marre. Si cela continuait, elle allait fêter son anniversaire en pleine jingle ou désert car on trouvait dans ces îles des tas de climats différents mais pour la plus par hostile à l’homme. Elle le loupa de peut quand il partit à bord d’une des barques se qui l’enragea davantage. Elle se précipita jusqu'à l’autre barque et demanda à un jeune pêcheur qu’elle connaissait bien de la conduire le plus vite possible à sa poursuite. Il accepta et partit sur le chant. En parlant avec le pêcheur, elle apprit que sa proie semblait se diriger sur les îles des anciennes ruines et plus précisément sur la plus grande d’entre elles. Ce rappelant de la disposition des îles, elle lui demanda de la déposer. Elle allait passer par les terres pour devancer le Baron.

Arrivé à un croisement, elle s’arrêta pour réfléchir au passage qu’elle choisirait. Elle avait le choix entre un passage qu’elle connaissait bien et qui la ferait certainement arriver quasiment en même temps que sa prime et une route qui lui était inconnue sur une bonne distance mais qui lui ferait gagner un temps fou et semblait loin d’être plus hostile que le reste. Elle choisit donc la ligne droite, pénétrant dans une zone craint par tous ceux qui vivaient sur ces îles. Au début, elle ne faisait pas vraiment attention à ce qui l’entourait mais petit à petit la lumière qui régnait dans cette forêt attira son attention. Le ciel végétal laissait passer une lumière diffuse de couleur émeraude. La crainte qu’engendrait la forêt lui avait permis de rester intacte ainsi la végétation dense n’avait subi aucune défiguration. Evidemment se déplacer dans cette forêt n’était donc pas aussi rapide que sur un chemin mais la distance qu’elle aurait à parcourir était vraiment plus court que celui des barques ce qui lui permettait de ne pas s’inquiéter de cela.

Au bout d’un moment, elle remarqua que les juments se faisaient de plus en plus nerveuses. Elle chercha donc ce qui la faisait réagir ainsi mais rien ne sembler clocher. Toute la forêt était très calme. Quand elle se rendit compte qu’elle l’était beaucoup trop car il n’y avait aucun son pas même celui d’un oiseau, elle aperçut de petits êtres étranges d’une blancheur transparente qui jouait sur les branches. Elle comprit alors qu’ils étaient les fameux esprits que tout le monde craignait. Contrairement à eux, Natsuya les trouvait intéressant voir mignon à gambader ainsi sur les branches. Sans s’en rendre compte, elle les suivi et commença à entendre un son de carillon mélodieux. Elle s’arrêta quand elle aperçut des dizaines de papillons illuminer de mille feux virevoltant autour d’un sanglier désorienté. Il courait dans tous les sens jusqu’à percuter violemment un arbre et s’assomma. Quand le cochon sauvage fut totalement immobile, les papillons reprirent une apparence plus commune et se posèrent dessus. Natsuya ne comprenant pas tout de suite ce qu’ils faisaient, elle observa les alentour et se rendit compte que les esprits n’était plus là ainsi que la mélodie. Lorsqu’elle retourna son attention sur le pauvre animal, elle fut abasourdit. L’animal imposant venait d’être réduit à l’état d’ossement méticuleusement nettoyé. En saisissant que tout cela était l’œuvre de ces créatures à l’apparence inoffensive, elle reprit son chemin en faisait très attention de ne pas attirer l’attention de ces mini piranha ailés délaissent se spectacle magnifique et macabre.

Quelques heures plus tard, elle était enfin sortit de la forêt et faisait face aux ruines qu’elle cherchait. Elle venait de gagner cinq jours sur le Baron et avait bien l’intention d’en profiter pour se préparer. Elle partit à la recherche d’un point de vue qui lui permettrait de le voir arriver de loin. Quand elle eut trouvé son bonheur, elle aménagea quelque piège puis alla l’attendre à son observatoire. Le cinquième jour, sa proie montra sa frimousse avec l’aube. De là où elle était, elle put l’observer se diriger vers l’un de ces pièges les plus efficace, des pieux s’abattant par dizaine. Elle alla donc se positionner pour le réceptionner à l’entrée des ruines. Les pièges qu’elle avait installé n’était pas prévu pour l’avoir mais pour le pousser dans sa direction afin qu’elle puisse l’achever. Cependant, si l’un d’entre eux marchait, ce ne serait pas une mauvaise chose loin de là mais rare était ceux qui après t’en de temps dans le milieu ne reconnaissait pas les pièges ou ne savait les éviter.

Lorsqu’il arriva sur Natsuya, l’homme mit trop de temps à réagir ce qui lui permit de l’embrocher et enfin terminer cette longue traque. Le baron était effectivement très doué pour tous ce qui était évasion mais lorsque Natsuya l’avait surpris et charger sans ménagement, il n’avait rien sut faire. Ça mise à mort fut rapide et indolore, il n’y avait aucune raison de le faire souffrir. Il n’avait fait qu’essayer de s’échapper sous-estimant son adversaire qui fut sa plus grosse erreur et lui couta la vie. Si il n’avait pas joué ainsi avec elle, il aurait certainement put s’échapper. Natsuya put enfin prendre le chemin du retour qui allait durer encore 1 mois. Finalement, elle n’aurait pas à fêter un deuxième anniversaires dans ces îles mais put aller le célébrer dans une auberge où elle resta quelque temps afin d’apprécier d’être de nouveau parmi la civilisation. Elle y apprit également certaines choses qui l’encouragèrent dans ces recherches même si elles n’annonçaient rien de bon. La femme du chef des Kentros venait de murit et cela sans crier garde. Certaines rumeurs courrait sur un empoisonnement par une courtisane jalouse de sa place, mais si le poison ne lui était pas destiné…